بِسمِ اللهِ الرَّحمـنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Le moyen de reconnaître un prophète, c’est le miracle (al-mou`jizah). Le miracle est un fait extraordinaire, conforme à la prétention du prophète à être un envoyé de Dieu, et qui ne peut pas être contrecarré par quelque chose de semblable, à l’exemple du jaillissement de l’eau pure, limpide et douce, d’entre les doigts du Prophète MouHammad (Que Allâh l’honore et l’élève davantage en degré et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle) ou encore la préservation de notre maître Ibrâhîm – Abraham –`alayhi s-salâm du feu intense qui ne l’a pas brûlé. Voir : Les Miracles des Prophètes et les Prodiges des Saints
les Musulmans remportent la bataille de Khaybar contre les juifs
A la fin de la sixième année de l’Hégire avait eut lieu la bataille de Khaybar que les musulmans avaient remportée. En hébreu, al-khaybar signifie « la forteresse » ; c’est d’ailleurs pour cette raison que leurs forteresses sont également appelés khayâbir. Ces forts étaient séparés les uns des autres par des jardins de palmiers et d’autres plantes alimentés par des ruisseaux d’eau.
Durant cette bataille, une femme juive du nom de Zaynab fille d’Al-Hârith avait perdu son père, son oncle paternel, son époux et son frère. Elle se mit alors à réfléchir à une manière de se venger et ses pensées sataniques la poussèrent à vouloir tuer le Prophète éminent Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam.
Elle se mit ainsi à poser des questions autour de lui sans dévoiler ses intentions ; telle une vipère, elle passait d’une personne à l’autre pour atteindre enfin certains faits au sujet Prophète éminent Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam. Elle sut ainsi qu’il ne consommait pas de l’aumône, qu’il acceptait plutôt les cadeaux, et que ses parties préférées du mouton étaient l’épaule et le jarret.
Zaynab la juive s’empressa alors d’égorger un mouton qu’elle dépeça. Elle prépara ensuite un poison mortel qu’elle saupoudra dessus en imposant une plus grande quantité sur l’épaule et le jarret. Elle pausa enfin le tout sur le feu.
Une fois le mouton prêt, elle l’emmena au Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam qui étaient entouré de quelques uns de ses compagnons honorables. Il les invita alors à manger avec lui et prit une part de l’épaule.
Miracle pour le prophète MouHammad: le mouton lui parle et l’informe qu’il est empoisonné
Le premier compagnon à avoir consommer du mouton empoisonné était notre maître Bichr fils de Al-Barâ’ fils de de Ma`rôur. A sa première bouchée, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam dit : » Levez vos mains, l’épaule de ce mouton me dit qu’il est empoisonné « . Ils se freinèrent immédiatement.
La femme juive reconnait la véracité du prophète MouHammad et se convertie à l’Islam
Le prophète MouHammad convoqua alors Zaynab la juive et lui demanda : » As-tu introduit du poison dans ce mouton ? » Elle répondit : » Oui ». Il lui demanda alors : » Pourquoi as-tu fait cela ? » Elle dit : » Je me suis dit que si tu étais prophète alors Dieu te protègerait et tu ne serais pas nui et que si tu étais menteur, les gens seraient soulagés par ta mort ». Zaynab la juive poursuivit ses propos en disant : » J’ai maintenant la preuve de ta véracité, et je te prends à témoin qu’il n’est de dieu que Allâh et que tu es MouHammad le Messager de Allâh. Je suis ta religion !« .
Le prophète MouHammad meurt empoisonné trois ans après
Notre maître Bichr fils de Al-Bara’ fils de Ma`rôur, il mourut suite au poison ingurgité. Quant au Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam, il vécut trois ans après cet évènement suite auquel, le poison lui causa des douleurs mortelles. Le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam avait dit avant sa mort : » Je ressens encore les douleurs de ce que j’avais mangé le jour de Khaybar. Le temps est venu maintenant où mon aorte se rompra
L’aorte, (al-‘abhar en arabe), est une artère commençant au niveau de la tête, se prolongeant jusqu’au pied et possédant des dérivations parvenant à la plupart des extrémités et du corps. La partie qui arrive au niveau de la poitrine s’appelle al-‘abhar.